All About Us II : Show me Love

... On a pas déjà eu un Yu dans l'histoire ? * doute *

En fait, il a eu un accident de voiture, a blessé son père qui a du partir à l'hôpital et sa mère lui en veut à mort ?
Et c'est qui cette fille ? Et elle va faire quoi, derrière le bar ? juste faire la cuisine ou faire autre chose ?

Yu tu as vu son nom dans le AAU 1, mais pas ici x)

Tu as vu juste pour son père !
Mais pour la deuxième partie t'attendra gentiment, mwahaha ->

Partie 3
{Fin du troisième chapitre}

_ _ Tout aurait pu parfaitement se passer, oui. Tout aurait pu redevenir normal. Enfin, normal, dans le sens où je l'entends. Plus rien ne sera jamais normal. Jamais.
_ _ Mais non. Je ne suis pas un de ces enfants touchés par le doigt du destin. Moi, c'est plutôt la mésaventure qui m'a éraflé le visage lorsque j'étais au berceau. Alors le sort s'est acharné. Encore, et encore. Et encore.
_ _ Et chaque jour, il faut supporter cela. Cette ambiance glauque, qui s'appesantit un peu plus sur nos épaules à chaque instant. Mais il faut se taire. A qui se plaindre, de toutes manières ? Nous ne sommes que de pauvres adolescents, tout juste adultes ou plongés de force dans cet univers impitoyable et cruel. Je ne pensais pas que grandir demandait tant de force de l'âme. Il faut dire que celle-ci était déjà hors d'usage avant même de parvenir entre les mains de Jerry.
_ _ Jerry, mon patron. Un bon nom à l'américaine ; je doute d'ailleurs qu'il soit réellement le sien. Mais je n'en ai pas grand chose à faire. Il m'a engagé, cela m'a suffit. J'ai eu besoin d'argent rapidement, d'un toit rapidement, d'une situation stable, rapidement, à seize ans. Je crois que seul un type du nom de Jerry pouvait m'aider.
_ _ Mais Jerry sait jouer aussi bien avec les chiffres qu'avec les gens. Et n'importe quel destin passant sous ses doigts se voit façonné de la plus rude des manières.
_ _ On ne le remarque pas immédiatement. Je crois même que la plupart des clients n'y voient rien. Seuls les habitués, et les alcooliques veillant tard le soir en sont parfois spectateurs, ou même acteurs. Un œil non aiguisé ne discernerait pas même la nervosité qui rend nos gestes secs et nos paroles brusques. Pourtant, un observateur avisé aurait depuis longtemps vu les œillades échangées entre les employés – qui étaient au nombre de trois : Killy, Anastazia, une jeune fille de tout juste dix-neuf ans à la naïveté parfois exacerbante, et moi-même -, lorsque Jerry n'est pas dans les alentours.
_ _ Mais tout le monde se fiche des états d'âmes de trois jeunes adultes en peine.
_ _ Alors on fait comme si.
_ _ Mais quand vient le soir, que la salle se vide et que la pénombre s'installe ; quand les alcools stagnent de plus en plus dans les verres et que les vapeurs de sueurs et de whisky se mêlent ; quand les murmures se font plus faibles mais aussi plus sourds ; quand les esprits sont suffisamment embrumés ; là commence cette ronde sans merci ni trêve menée par Jerry.
_ _ Je n'avais jamais songé qu'il puisse s'en prendre à moi. Il devait avoir payé beaucoup trop de tournée aujourd'hui.
_ _ Alors que je m'appliquais à faire la vaisselle, il se colla dans mon dos, les mains sur mes hanches. Je tressaille. Arrête mon geste.

« Alors, Yu, tu veux ? Croasse sa voix chargée d'alcool. »

_ _ La nausée monte dans ma gorge, de même que la peur envahit mon estomac. Respire, résiste …

« Non Jerry. Lâchez-moi. »

« Tu le sais, que c'est ta faute, hein ? »

« Allez, fais pas ta timide … continue-t-il en se faisant aventureux.
- Lâche-moi, enfoiré ! »

_ _ Le verre que je tentais de laver me glisse des mains, le bruit de cette casse couvrant celui de mon agitation visant à le repousser. Face à face, il savait qu'il ne pouvait rien. Il me laisse partir d'un air mauvais. J'en oubliais Killy. De toute manière, je ne suis bon à rien.
« Tu le sais, Hannes ? »

*
Oui, il y a toujours quelqu'un qui perd. Et cette personne, c'est moi.

J'me disais que c'était quand même un peu trop calme depuis le début pour Fruti, bien qu'ils aient tous des vies de merdes...

Ca y est T-T

Pour la forme, je dois avouer que j'suis à chaque fois sur le cul. Tu écris vraiment, vraiment bien. Tout en fluidité (même si j'ai repéré un verbe au présent qui ne devrait pas y être, au début "Je ne pensais pas que grandir demande tant de force de l'âme") Non,vraiment, je sais pas si tu te rends compte à quel point tu écris bien *o*

Ensuite... On en est au troisième chapitre, tous les personnages sont là, non ? En tout cas pour chacun, un réel lien se crée avec nous et pour chacun, l'intrigue est installé, franchement captivante. Tu nous emprisonnes dans cette histoire emmêlée.

Et... juste, j'aime. J'adore. T'es vraiment trop forte.

(Je veux pas te faire peur Cricri, mais Hannes, enfin Yu, est celui qui a la vie la plus merdique XDDD crois-moi, ça ne fait que commencer ->)

Owh merci <3 t'es adorable *.*
Je vais aller corriger ça, mais j'ai hésité trèèèèèès longtemps avant de mettre du présent XD

... Tu me frappes si je te dis qu'il y a 6 perso XD ? pour l'instant vous n'êtes qu'à la moitié. J'ai pas mon plan sous les yeux, mais je sais que l'un d'eux arrivera très tard, et que Hannes ne réapparaîtra pas avant un certain nombre de chapitre ! Mais vous inquiétez pas, je mettrai toujours au début des nouveaux chapitre le premier chapitre de référence pour le personnage, pour pas trop vous perdre x)

Je suis trop contente que mes perso te plaisent à ce point *.* alors qu'ils ont pas fait grand-chose ->

Merci heeeu x)

J'ai vu une faute passer quelque part... Je ne sais plus où. C'était une question de singulier devenu un pluriel.

Ah, Hannes...

J'aime comment tu écris aussi, Fruti ! En quelque mot, on part autre part...

Ah aussi, tu as un blog où tu postes ??

Je l'ai trouvée ^^" merci

Merci Alo <3

Nein, cette histoire est rien que pour vouuuuus <3 *j'en ai marre des blogs, c'est trop de maintenance ->*

Quel honneur :O

*calin*
Tu nous manques é.è

J'ai écrit tout un chapitre plus un partie du chapitre encore suivant plus qu'à tout taper et corriger, et c'est à vous x)

Je n'ai pas encore tout lu mais... O.O tu écris super bien Fruti!!^^
Dites... AAU est un genre? Ou juste un truc que vous avez inventé?

Y'a pas la suite ? T-T

AAU est un truc inventé par Fruti et Alo ^^

Je me disais aussi^^

Mais si tu n'es pas dans le groupe "Yaoi" tu pourra pas lire
Donc si tu ne lis pas d'histoire contenant des relations amoureuses/sexuelles (décrites) homosexuelles (entre deux hommes) c'est pas la peine que tu lise

J'aime beaucoup ce que tu écrits^^ on a vraiment l'impression d'être à la place des personnages <3

Tu as tout lu :O ? Merci, franchement ça me touche, je sais que c'est pas facile de prendre une histoire en route x)
Et merci de ton compliment <3 c'est ce que j'essaie toujours de faire au maximum

Et bien j'ai lu le premier et je suis fait prendre par le récit =3 Continue, c'est vraiment bien ^^

Spoiler:

Quand cesseras-tu de nous faire languir comme ça ?
Lune honteuse !

Si vous maîtrisez parfaitement les prénoms déjà utilisés et les histoires déjà commencées, vous pouvez trouver facilement x)
*sooors ->*

Si longtemps que je ne t'avais plus lu... Et je retrouve ce même charme à chaque fois <3
Tes mots m'emportent loin, et ça fait drôlement du bien *o*

Oui j'avais effectivement zappé de poster, mille pardons ->
Merci ♥

Roh punaise de punaise, j'avais laissé passer deux chapitres ! O_O Tu me diras, ça fait plus de lecture XD

Il faudrait que je relise tout d'un coup un de ces quatre, parce que je suis un peu lost. Je ne me rappelle plus trop des prénoms et histoires de chacun. Ouais, faut que je relise tout (et crois-moi, ça relève biiiien plus du plaisir que du devoir...).

En tout cas, ces deux suites sont toujours aussi bien écrites et toujours aussi bouleversantes. Tu as un don pour écrire le dramatique et pour émouvoir à chaque fois ! Tu utilises les bons mots, les bonnes métaphores, les bons champs lexicaux... tout y est. Et à ce train là, ce n'est même plus un plaisir de te lire. C'est bien plus.

Tes personnages sont tous attachants dans leur détresse, dans leur solitude et leurs peurs communes. Si proches et si loins les uns des autres... Roh *O*

Et dis, je me demandais... est-ce qu'au moins pour un des quatre ça finira bien ? Pas même un seul ?N é.è

Maitenant, le seul risque pour toi, est de ne pas tomber dans le trop sombre. Pour le moment ça va, tu parviens à garder un équilibre grâce à leurs espoirs. Mais si tout devient trop noir, ça peut devenir lourd. Mais je te fais confiance.. =D

Tu veux que je te fasse un résumé, pour t'éviter de tout relire ?
Merci en tout cas <3
Si ça se finit bien ? Ben relativement, oui, ils finissent tous en prison ---->
Et tu as raison, je n'y avais pas encore songé, mais il faudra que je garde cet équilibre, sinon, ça va devenir trèèèès glauque v_v merci

*
Partie 3
{Fin du chapitre 4}

« Maman ? »

_ _ J'avance lentement à travers le corridor, me tordant les mains dans un réflexe nerveux. Je sens des sueurs froides perler sur ma nuque, dans mon dos. Cette angoisse, terrible, éternelle. Sans limite. J'ai peur, j'ai peur pour toi.

« Maman ! »


_ _ Mais tu ne réponds pas, jamais. Jamais. Et chaque soir je t'appelle pourtant, mon sac encore sur mon épaule, l'air glacial du dehors figé sur mon visage. Je pose mon chargement, avance encore. Je sais ce que je vais voir ; plus ou moins. Plutôt plus, que moins. Pourtant, chaque soir, une étincelle d'espoir vient briller au fond de mes yeux. Stupide espoir.

« Ma ... »


_ _ Je passe la porte de la cuisine. Tu es là. Assise. Le regard perdu, le sourire au lèvres. Défoncée. Complétement défoncée. C'est comme un nouveau coup porté au cœur, chaque soir. Tu ne sais pas comme ça fait mal. Pourquoi, pourquoi n'as-tu jamais pu être une mère normale ? Pourquoi moi ? Pourquoi nous ?

« Carsten ? Tu es rentré ? »


_ _ Ta voix perdue, ton regard perdu, ton esprit perdu. Ton âme perdue. Tout en toi paraît si désespérément perdu. Et rien ne semble pouvoir te ramener à la réalité, à la raison. Mais la raison, voilà longtemps que tu as craché dessus, avec la force de ton stupide désespoir. Et moi, dans tout ça ?

« Comment vas-tu, chéri ? »


_ _ Ce ton mielleux qui me donne la nausée. Tu te lèves, comme prête à tomber ; tu aimerais me serrer dans tes bras. Mais je ne peux pas, je ne peux pas étreindre une masse de chair sans esprit et sans volonté, enfoncée jusqu'au cou dans ce monde obscur où tu t'obstines à te rendre chaque jour. Au fond de mes entrailles, la peur hurle, démente. Elle sait quand tu n'es pas toi.

« Qu'as-tu pris, maman ? Réponds-je d'un ton platonique.
- Quelle importance ? Tu es si beau, mon enfant ... »


_ _ J'esquive ta main voulant se poser sur ma joue. Ne me touche pas. Je me mordille les lèvres ; je ne sais jamais quoi dire, jamais quoi faire. Il n'y a aucune bonne attitude à avoir. J'ai tout essayé maman, tout tenté pour te faire revenir. Je t'ai tendu la main, indéfiniment, dans un espoir fou et idiot que tu la prendrais un jour. Mais tu t'en fous. Et moi, j'ai mal.

« Quand est-ce que tu arrêteras ?
- Quoi donc ?
- La drogue.
- … Jamais. »

*
Seul. Oui, toujours plus seul. Et je ne peux rien contre.