Kadavreski

Rappel du premier message :

Alors, on écrit une phrase d'histoire. Le membre suivant doit lire la phrase précédente pour écrire la suite.

Le but du jeu est que l'histoire ne se finisse jamais.

Compris ? =)

Donc, je commence :


Une jeune fille vivait dans une fôret au bord d'un lac.

Les oiseaux s'envolaient après son passage, les animaux fuyaient en voyant cette inconnue semblable aux monstres habitant les maisons, même les feuilles des arbres semblaient vouloir s'envoler loin d'elle alors que le jour partait en courant, au loin...

La jeune fille ne comprennait pas de quoi ils avaient tous si peur, pourquoi il la fuyait, elle qui n'avait rien fait, elle qui ne leur voulait que du bien, elle qui ne souhaitait que retrouver son chemin et ses poissons.

Alors elle courut à leur suite, courut à en perdre haleine, jusqu'à ce que disparaisse le jour et, avec lui, l'espoir de retrouver son chemin.

Alors elle s'assit sur la souche d'un arbre (tout en se demandant comment il avait put-être coupé aussi net) et laissa des larmes de desespoir couler sur ses joues lorsque soudainement une branche craqua derrière elle.

Elle se retourna soudainement, essuyant brièvement ses larmes et chercha l'origine du bruit. Ses yeux, brouillés de larmes, ne virent rien... Pas un signe de vie !

Son coeur ratta un batement avant de repartir de plus belle, tandis qu'elle ouvrait la bouche et laissait échapper un "Qui va là ??" emplit de terreur

Seul le silence ténébreux de la nuit lui répondit, et un souffle de vent mugissant dans ces arbres qui ressemblaient de plus en plus à des monstres, avec leurs mains crochues s'élançant vers le ciel ...

Elle trébucha, tomba, se releva tant de fois que ses genoux en étaient écorchés. Le vent, entre les branches, devint de plus en plus menaçant, comme s'il voulait imiter tous les cris qui puissent exister sur cette terre.

Mais, au bout d'un certains temps, la fatigue la gagna, et elle s'arrêta une nouvelle fois, avec la même sensation qui perdurait : quelqu'un était près d'elle

Elle se retourna après avoir longuement aspiré, et, dans un cri perçant, s'évanouit en découvrant qui la poursuivait.

La personne l'ayant poursuivie s'approcha du corps inerte, la prit délicatement dans ses bras, et s'enfonça avec dans la sombre forêt.

Les pas lourds de "la chose" se répercutèrent dans la forêt, la jeune fille calée dans ses bras. Il s'arrêta après de longues minutes de marche et passa derrière un gros rocher couvert de feuilles.

Tout aussi délicatement, il déposa l'innocente sur le sol frais, et s'assit à ses côtés, attendant qu'elle reprenne ses esprits.

Ce qui ne tarda pas... Elle battit des paupières quelques secondes, essayant d'apercevoir au moins quelque chose dans cette obscurité, c'est alors qu'elle LE vit :

"AAAAAAAAAAAAAAAAAH !" hurla-t-elle, se recroquvillant sur sa couche de fortune, tremblant de tous ses membres.

AAAAAAAAAAAAh ! hurla t'il, en bondissant car il ne s'attendait pas à ce que sa protégée se réveille soudainement et se mette à crier.

Tout deux s'observèrent un long moment dans un silence total, l'une avec terreur, l'autre avec curiosité.

En effet tout deux chacun savaient qui ils avaient devant eux.

"Bonsoir, Fille qui parle aux poissons, Fille de la Forêt, souffla-t-il d'une voix doucereuse."

Elle le regarda, trop terrorisée pour pouvoir lui répondre, bien que, quelque part en elle, elle savait qu'il ne lui ferrait pas de mal.

Sa main s'avança, frémissante, vers Son visage, et, doucement, l'effleura, comme pour se persuader qu'il était bien là.

Elle n'avait plus l'habitude de parler, elle avait toujours le reflexe de toucher, et les grenouilles lui avaient interdit de parler à quiconque autre qu'eux...

Elle hésita longuement, mais, sentant cette peau douce sous ses doigts fins, elle ne put réprimer un : "Qui es-tu ?"

Son interlocuteur sourit, heureux qu'elle prenne enfin la parole : "Un humain, comme toi. Tu n'as pas à avoir peur de moi"

"Un ... humain ? répondit-elle. Je ... Je ne suis pas un humain. C'est faux !"