Kadavreski

Alors, on écrit une phrase d'histoire. Le membre suivant doit lire la phrase précédente pour écrire la suite.

Le but du jeu est que l'histoire ne se finisse jamais.

Compris ? =)

Donc, je commence :


Une jeune fille vivait dans une fôret au bord d'un lac.

La vache, pauvre fille !

Elle était très belle et très pure, ne connaissant rien du monde autre que sa petite forêt et son lac.

Dans le lac, dont l'eau était aussi transparente que le verre, nageaient de petits poissons magiques....

Ils n'étaient connus que de la jeune fille en question, et elle seule savait quels étaient leurs pouvoirs...

Jamais elle n'a dit son secret, le gardant jalousement pendant plusieurs années & continuant d'aller tous les matins voir le Roi des poissons magiques...

Il faut dire, que divulguer un tel secret serait signer la fin de sa tranquilité et surtout de son petit bonheur !

En effet, le peuple poisson lui assurait une vie décente dans la nature, mais silence comprit il y avait une autre condition.

Elle devait rester seule à jamais pour s'occuper d'eux, sans jamais parler à quiconque d'autre qu'à la nature, et alors les poissons réaliseraient tous ses veux. Parce que sinon...

Si la jeune fille venait à ne pas respecter ces conditions, elle serait immédiatement perdue au fond du monde des Enfers, et cela pour l'éternité...

Alors, pensez-vous bien que la jeune fille ne voulait absolument pas risquer cette peine, et de toutes manières, jamais elle n'avait pensé à lier un quelconque contact avec un humain.

En effet, les poissons lui avait appris à les craindre et à se tenir à l'écart de la race humaine, qui était, selon eux, vouée à l'autodestruction ainsi qu'à la destruction de leur propre environnement.

Ce qui, je vous l'accorde, était probablement en partie vrai, bien que pessimiste au possible, mais étant donné qu'elle n'avait jamais eu aucun contact avec eux, et ce depuis maintenant de longues années, elle ne pouvait désirer voir à quoi ressemblait la société humaine à l'extérieur de sa chère forêt.

Elle était même parvenue à un stade où elle ressentait plus d'horreur et de dégoût envers ces êtres qu'autre chose, bien qu'elle n'avait pas d'idée concrète sur ce à quoi il pouvait bien ressembler. Elle ne se doutait d'ailleurs pas qu'elle faisait partie du peuple de ceux qu'elle méprisait.

* ça fait plus d'une phrase, désolée --' *

HAN ! Alors que je m'efforce de me contenir et de faire des phrases à rallonges censées ! Huumph ! * nez en l'air *

En tout cas, jamais au grand jamais, elle n'avait été piquée de curiosité à ce sujet, puisqu'elle vivait parfaitement bien et heureuse en la seule compagnie des poissons.

Mais c'était sans compter sur les jeunes gens du village, proche de la fameuse forêt. Car, ce que la jeune fille ne savait pas, c'est qu'elle était une légende, un mythe vivant !

Depuis de nombreuses années déjà, les habitants de ce village au nom oublié arpentait la forêt à la recherche de la jeune fille, dans l'espoir de découvrir "Celle qui parle aux poissons" ...

Mais jamais, à leur plus grande frustration, ils ne parvinrent à atteindre les rives du lac, ou la plaine sur laquelle s'était installée la jeune fille, bien qu'ils aient cherché des jours et des jours durant.

Car cette jeune fille n'était certes pas née dans les bois : chaque être humain nait d'un autre, c'est bien connu !

Et là, résidait le mystère le plus complet le plus complexe : qui l'avait mise au monde ?

Cette question tournait et retournait dans leur tête de pauvres petits villageois. Cette jeune fille les obsédait...

Mais la jeune fille en question, elle, n'en avait que faire ; elle était heureuse ainsi, et rien ni personne - surtout personne - ne semblait pouvoir la perturber.

Elle était l'innocence même, la candeur incarnée, et les jaloux poissons comptaient - du moins, voulaient - bien la garder que pour eux...

Car ces poissons, malgré leurs pouvoirs mystérieux, étaient de nature très égoïstes, et ne pouvaient songer une seconde que l'enfant pourrait être mieux parmi les siens.

Mais, malheureusement, ce que ne savait pas ces poissons ni la jeune fille, c'est qu'il suffisait d'un rien pour que tout change.

En effet, ce jour-là, tout ne se déroula pas "Comme d'Habitude" ; simplement parce que la jeune fille, pour la première fois, se perdit dans sa si chère forêt ...